L'artiste

 

Steven Smith Simard est un artiste émergeant basé à Montréal et membre de la communauté 2SLGBTQIA+ et issue des minorités visibles. Ses projets sont motivés par le désir d'explorer différentes sphères de constructions théâtrales et performatives afin d’explorer l’autoreprésentation et la performativité devant l’œil de la caméra. Celui-ci détient une maîtrise en art visuel de l'université Concordia (2019). Il a participé à différentes expositions solo et collectives entres autres à la FOFA (2020), au Centre exposition Art-Image (2020), à Projet Casa (2020), et à Art Souterrain (2023). À l’automne 2023, il présente une exposition solo au centre Caravansérail de Rimouski (Qc). Il est récipiendaire de bourse de soutien à la création du Conseil des arts et lettres du Québec et du Conseil des Arts de Montréal, ainsi que des bourses Faculty of Fine Arts Fellowship et la Concordia Merit Scholarship FOFA. Depuis 2022, il est le conseiller artistique de la Collection Art Volte.

 

 

Démarche artistique

 

Steven Smith Simard est un artiste travaillant la photographie et la vidéo 

Dans sa pratique artistique, amis, amants, et pairs membres de la communauté queer sont invités à venir jouer devant l’œil de la caméra dans le but d’expérimenter et jouer avec l’autoreprésentation. Sa pratique photographique est enracinée dans le portrait, la culture visuelle homoérotique et met en évidence l'espace performatif du studio photographique. Le personnel et le professionnel se heurtent dans son atelier photographique, car ses sujets ne sont pas strictement des modèles mais aussi un groupe d’amis, d’intimes et de muses queers. Ces connexions personnelles créent ainsi un espace spécial de confiance et d'intimité - le studio devient une scène privée qui invite les gens à expérimenter et à jouer avec l’autoreprésentation. Ces représentations intimes explorent les intersections complexes du désir, de la collaboration et de l'échange créatif. Il imagine le studio comme un lieu pour élargir les possibilités de la subjectivité et de l'expression queer, comme un lieu de rencontre dans lequel un univers queer est possible.

 

Sa pratique vidéo est également motivée par le désir d'explorer la notion de performativité devant l’œil de la caméra, mais dans une perspective d’exploration de différentes sphères de constructions plus théâtrales et performatives pour proposer des utopies expérimentales, queers, et éphémères. En jouant avec les codes de la scénographie, il emprunte aux mécanismes et aux codes du théâtre pour explorer la construction de mondes queers dans lesquels le potentiel du vivre ensemble queer peut prendre forme. Ami.e.s, amants, et connaissances queers peuplent pareillement ces œuvres.